La phytothérapie c’est une thérapie qui utilise les plantes pour soigner, soulager ou prévenir des maladies.
Grâce à leur complexité moléculaire (on y retrouve en moyenne 75 à 80 molécules actives), les plantes sont de précieuses ressources pour rééquilibrer l’organisme en profondeur et limiter le risque de récidives.
Ainsi, ce sont des alliés de taille pour nous aider à réguler la synthèse de nos hormones.
En effet, la phytothérapie s’inscrit dans le cadre d’une médecine holistique, c’est à dire une médecine qui s’intéresse au patient dans sa globalité et pas seulement sur la partie du corps affectée par le symptôme.
En ce sens, c’est une médecine de choix pour appréhender nos hormones, ces véritables “chefs d’orchestre” de notre organisme dont l’équilibre est essentiel à la quête de l’état de complet bien-être que prône l’OMS.
Une médecine holistique
S’il est possible d’utiliser les plantes en traitement dit “de crise”, c’est-à-dire pour soulager rapidement un symptôme, la puissance de la phytothérapie réside surtout dans sa capacité à avoir une action régulatrice sur l’organisme. En ce sens, elle s’inscrit dans le cadre d’une médecine holistique qui vise à rééquilibrer en profondeur l’organisme pour limiter le risque de récidives.
La médecine holistique qu’est-ce que c’est ?
C’est le fait de regarder le patient dans sa globalité, en tenant compte dans leur ensemble, de tous les symptômes qu’il ressent. L’objectif est donc de considérer chaque individu comme un tout, et de relier entre eux les différents symptômes dont il peut souffrir afin d’en identifier une cause commune. Cette médecine a pour objectif de viser une véritable harmonie et de rééquilibrer l’organisme.
La médecine holistique fait appel à différents types de médecines dites complémentaires pour tendre vers une pluridisciplinarité qui permet de voir le patient dans sa globalité. On cherche ici à mutualiser la force des différentes spécialités médicales pour une prise en charge du patient la plus complète possible.
L’objectif est de tendre vers un état de complet bien-être, comme le prône l’OMS dans sa définition de la santé.
Ainsi, on ne traite pas une maladie mais on prend en charge un patient dans toute sa complexité, en partant du principe que tous ses symptômes peuvent être connectés.
Si la médecine dite conventionnelle vise surtout à traiter un symptôme, la médecine holistique présente une vraie complémentarité pour une prise en charge globale du patient avec en plus de la volonté de soulager, le souci de prévenir une éventuelle récidive.
Comprendre son corps, c’est se donner les moyens d’agir
C’est peut-être ici que réside la base de la médecine holistique puisque pour arriver à considérer l’organisme dans sa globalité, il va être essentiel de comprendre comment il fonctionne.
Aussi, l’usage de la médecine holistique nécessite une parfaite maîtrise de la physiologie, c’est-à-dire de la connaissance du fonctionnement de notre organisme, afin de pouvoir identifier le plus précocement le moindre déséquilibre. C’est pourquoi il est important de se rapprocher des professionnels de santé diplômés en phytothérapie avant d’utiliser les plantes pour se soigner.
Car rappelons ici le premier adage de la médecine, qu’elle soit naturelle ou non :
Primum non nocere
D’abord, ne pas nuire
Et s’il y a un domaine qui est particulièrement étudié dans le cadre de la médecine holistique, c’est bien celui de nos hormones.
Plantes et hormones
On le voit, nos habitudes hygiéno-diététiques sont la source principale des déséquilibres hormonaux dont nous sommes nombreux à être victimes. Perturbateurs endocriniens, carence en nutriments essentiels à nos synthèses hormonales, mauvaises éliminations des “déchets” de notre organisme… Mais si notre environnement est capable d’induire des perturbations dont nous sommes les premiers à “payer les frais”, il a également le pouvoir de tout rééquilibrer.
La nature nous offre de fabuleux alliés pour rééquilibrer notre corps et nous maintenir en pleine santé. Ces alliés, on les trouve avec les nutriments que nous consommons, indispensables à la fabrication de nos hormones, mais aussi avec les plantes, les vitamines et les minéraux.
Le principe est simple, plutôt que d’utiliser une molécule chimique qui viendra compenser le dysfonctionnement d’une hormone, l’objectif sera d’identifier la cause de ce dysfonctionnement afin de le corriger. Avec cette approche, on ne remplace pas une hormone, on aide notre corps à mieux la produire par lui-même.
Les études qui montrent le bénéfice des plantes pour améliorer nos synthèses hormonales sont nombreuses et tendent toutes à nous montrer une voie naturelle, sans effets indésirabels pour prendre en charge nos déséquilibres hormonaux de manière durable.
Mais parce qu’elles sont actives, et surtout puissantes, les plantes ne sont pas à utiliser à la légère ni n’importe quand. La dose, la forme, le moment et la durée de prises sont autant de facteurs à prendre en compte pour garantir un effet bénéfique et optimale. Aussi, il est recommandé de toujours faire appel à un professionnel de santé qui pourra vous guider pour vous aider à retrouver votre pleine santé, en toute sécurité.
