Comment soulager naturellement le syndrome prémenstruel ?

Comment soulager naturellement le syndrome prémenstruel ?

 

Le syndrome prémenstruel (SPM) est une réalité pour de nombreuses femmes. 

Une réalité bien connue même puisque le SPM concerne au moins 60% des femmes à différents degrés. Pourtant, ce n’est jamais normal d’avoir des troubles ou douleurs qui reviennent chaque mois, de manière cyclique.

Douleurs ? Irritabilité ? Troubles ? Les symptômes sont multiples, d’où la difficulté de le prendre correctement en charge. Pourtant, lorsqu’on comprend l’origine du syndrome prémenstruel, c’est tout de suite plus facile de trouver la solution adaptée à ses besoins. 

Alors, quels signes doivent nous faire penser au syndrome prémenstruel ? Et comment soulager naturellement le syndrome prémenstruel ? On vous explique tout ça aujourd’hui. 

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Il existe près de 150 symptômes physiques et/ou émotionnels qui sont directement reliés au syndrome prémenstruel. 

Aussi, ce n’est pas le symptôme en lui-même qui doit nous faire évoquer un syndrome prémenstruel mais bien le fait que ce symptôme revienne chaque mois de manière cyclique entre l’ovulation et le début des règles

Tous ces symptômes peuvent réellement affecter notre quotidien et notre bien-être. Mais rassurez-vous, il existe des solutions et remèdes efficaces pour apaiser tous ces troubles. A condition d’identifier qu’il s’agit d’un syndrome prémenstruel.

Alors si vous sentez qu’un symptôme revient régulièrement dans votre quotidien, vous empêchant de profiter pleinement de votre vie, posez-vous la question : 

“Revient-il chaque mois au même moment de mon cycle ?”

Si c’est le cas, vous avez fait le plus gros. 

Et il ne vous reste plus qu’à lire la suite pour découvrir les conseils et astuces adaptés pour éviter les symptômes associés au syndrome prémenstruel et retrouver une vie sereine et apaisée tout au long de votre cycle.

 

Nos 5 conseils pour soulager le syndrome prémenstruel

Pour apaiser de manière efficace et durable l’ensemble des symptômes qui y sont associés, il est indispensable de comprendre la cause du syndrome prémenstruel et les mécanismes mis en jeu. 

Le syndrome prémenstruel est un trouble lié à un déséquilibre hormonal. Plus précisément, vos ovaires ne fabriquent pas assez de progestérone et c’est ce qui provoque cet ensemble de symptômes divers et variés qu’on a vu juste avant. 

La progestérone c’est quoi ? C’est une hormone fabriquée par nos ovaires en 2ème partie du cycle menstruel, c’est-à-dire juste après l’ovulation et jusqu’aux règles suivantes. Son rôle principal est de maintenir une éventuelle grossesse et si il n’y en a pas, ça entraîne une chute de la progestérone qui provoque les règles suivantes. 

Mais la progestérone a bien d’autres propriétés. Elle agit au niveau du rein en favorisant l’élimination de l’eau, elle lutte contre les tensions mammaires, elle a des propriétés anti-dépressives ou encore anti-inflammatoire. On comprend donc mieux pourquoi lorsque le corps n’en fabrique pas assez, on peut ressentir autant de symptômes désagréables qui se manifestent. 

L’objectif pour soulager le syndrome prémenstruel va donc être ici d’aider le corps à fabriquer correctement et en quantité suffisante notre progestérone pour retrouver cet équilibre hormonal qui garantit confort et bien-être tout au long du cycle.

 

Des acides gras pour nos hormones

La progestérone, c’est une hormone dite stéroïdienne. C’est-à-dire qu’elle est fabriquée à partir du cholestérol. 

Sauf qu’aujourd’hui, le cholestérol, on a plutôt tendance à l’éviter… 

On a peut-être trop bien retenu la leçon de ne pas manger “trop gras, trop salé, trop sucré”. Et on constate que de nombreuses femmes ne mangent plus suffisamment de “bons acides gras”, pourtant indispensables à la fabrication de nos hormones. 

Alors la 1ère étape pour fabriquer correctement notre progestérone et lutter contre le syndrome prémenstruel : on (re)met dans nos assiettes des bons acides gras, riches en oméga 3 (2 cuillères à soupe par jour d’huiles végétales non cuites type lin, colza ou noix ; 3 fois par semaine des petits poissons gras type sardines, maquereaux hareng). 

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On peut également opter pour l’huile d’onagre, une huile végétale riche en oméga 6 qui intervient dans la fabrication des prostaglandines de type 1. C’est-à-dire qu’elle freine les mécanismes de l’inflammation. 

 

Le stress, facteur de risque du syndrome prémenstruel

Le stress, c’est l’ennemi numéro 1 de la progestérone. Pourquoi ? C’est tout simple. 

Lorsqu’on stresse, on fabrique du cortisol, l’hormone dite “du stress” qui nous rend super efficace pour lutter contre l’événement indésirable. Sauf que le cortisol utilise de la prégnénolone pour être produit. Et cette fameuse prégnénolone est également indispensable à la fabrication de progestérone… 

Ainsi, lorsqu’on stresse, notre corps met toutes les ressources de prégnénolone pour le cortisol, au détriment de la progestérone. 

En d’autres termes, le stress provoque ou accentue une carence en progestérone, responsable du syndrome prémenstruel.

Donc plus d’excuses pour se faire du bien, c’est pour votre santé ! 

Prenez le temps de vous détendre et de vous accorder des moments de relaxation. La méditation, le yoga, la respiration profonde ou encore les massages sont autant de méthodes efficaces pour apaiser votre corps et votre esprit.

 

L’activité physique, un allié du syndrome prémenstruel

L'activité physique régulière est un véritable allié pour soulager le syndrome prémenstruel. Les exercices aérobiques, tels que la marche, le vélo ou la natation, stimulent la production d'endorphines, les hormones du bien-être. La mobilisation du bassin dans certains exercices de yoga  est également une aide précieuse pour soulager certaines douleurs gynécologiques.

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De plus, l'exercice permet de réduire le stress et d'améliorer la circulation sanguine, ce qui contribue à fabriquer plus de progestérone, en luttant ainsi contre le syndrome prémenstruel, et atténuer les douleurs.

 

Des détox pour une fabrication optimale de nos hormones

Une fois qu’elles ont joué leur rôle, les hormones sont éliminées afin que le corps puisse en fabriquer de nouvelles. Dans le cas de la progestérone (et plus généralement des hormones sexuelles), étant fabriquée à partir du gras, elle a besoin d’être transformée au niveau du foie pour pouvoir être ensuite éliminée dans les urines, c’est ce qu’on appelle la “détoxication par le foie”.

Mais si le foie est en “surchauffe”, il peut faire moins bien son job ce qui va provoquer : 

  • une mauvaise élimination de la progestérone qui doit être éliminée
  • et donc une mauvaise fabrication de la “nouvelle progestérone”

Alors pour éviter une mauvaise régulation de notre synthèse hormonale, on pense à faire 1 à 2 détox par an avec une alimentation légère et riche en fruits et légumes, une hydratation importante et un petit coup de pouce du côté des plantes pour soutenir le travail de notre foie (Chardon-marie, curcuma, fumeterre ou encore artichaut et radis noir).

 

Phytothérapie et micronutrition au service du confort menstruel

Les précédents conseils et astuces sont essentiels pour préserver un bon équilibre hormonal. Mais lorsque les symptômes sont là et que le syndrome prémenstruel est installé depuis plusieurs mois, il sera nécessaire de corriger le déficit en progestérone et d’explorer des solutions naturelles reconnues pour lutter contre le syndrome prémenstruel. 

C’est là que la phytothérapie et la micronutrition peuvent devenir vos véritables alliés. 

  • Booster la production de progestérone grâce à l’alchémille et l’achillée millefeuille, les 2 plantes clés de la femme grâce à leur propriété antispasmodique et progestative. Prises au moment où les ovaires fabriquent notre progestérone, elles sont reconnues pour les aider à booster la production de cette précieuse hormone, luttant ainsi contre le syndrome prémenstruel.
  • Agir sur le syndrome inflammatoire grâce à l’huile d’onagre ou de bourrache, ainsi que les oméga 3 ou encore des extraits de curcuma enrichis en curcuminoïdes (contre-indiqué chez les personnes sous anticoagulants).
  • Réguler les douleurs musculaires et spasmes de l’endomètre grâce à la Valériane et compléter avec du Magnésium (300 mg par jour, sous forme de bisglycinate pour une assimilation optimale) ainsi que de la vitamine B6.
  • Apporter les vitamines (B3, B6, E et A) et minéraux (15 mg de Zinc par jour, sous forme de bisglycinate pour une assimilation optimale) indispensables à la fabrication de nos hormones. 

 

EQUILIBRIST pour vous aider à équilibrer vos hormones

Pour vous simplifier la vie, nous avons justement associé dans notre formule OCYCLE,  l’Achémille et l’Achillée millefeuille avec de la Valériane et les vitamines et minéraux essentiels à la fabrication de nos hormones pour vous aider à booster votre progestérone et lutter ainsi de manière efficace et durable contre le syndrome prémenstruel. 

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Le syndrome prémenstruel n’est pas une fatalité

Vous l’aurez compris, il est temps de prendre soin de vous et de dire adieu aux inconforts du syndrome prémenstruel. En adoptant une alimentation équilibrée, en pratiquant régulièrement une activité physique, en vous accordant des moments de détente ainsi qu’en utilisant des compléments adaptés vous pourrez vivre vos cycles menstruels en toute sérénité. 

Mais la première étape, c’est celle que vous venez de faire : comprendre votre corps, c’est vous donner les moyens d’agir. 

Si vos symptômes persistent ou s'aggravent, le plus prudent sera de consulter un professionnel de santé capable de proposer une supplémentation efficace et adaptée.